Tous les jours, nous envoyons des mails, nous faisons des recherches sur le web, regardons des vidéos, écoutons de la musique en streaming, stockons des photos ou d’autres fichiers sur le Cloud… Nous avons souvent l’impression que toutes ces petites actions n’ont pas de conséquences. Que nenni ! Même si ces données sont immatérielles, elles ont un poids.
Par exemple, on estime que l’envoi d’un mail avec pièce-jointe est aussi énergivore qu’une ampoule allumée pendant un heure ! Alors, sur le numérique aussi, il faut repenser tout ça 🤓
1 - L'impact du numérique dans le monde
Le numérique est responsable de 4 % des gaz à effet de serre, soit davantage que le transport aérien civil mondial. Impressionnant, non ? Les émissions de CO2 de ce secteur peuvent être divisées en deux parties (non égales) : les émissions dues au fonctionnement d’internet (port et stockage des données, fabrication du réseau et entretien de celui-ci) d’un côté, celles liées à la fabrication des équipements informatiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, appareils connectés, modems Wi-Fi…) de l’autre.
Comme nous le disions en introduction, il est difficile de mesurer l’impact de nos actions sur internet. Tentons de rendre tout ça plus lisible : dans ce but, rien de mieux que la preuve par l’exemple !
Imaginez-vous avec des amis autour d’une table. Le débat est lancé : en quelle année est sorti le film La Cité de la Peur ? Personne n’est d’accord ! Tout le monde y va de son commentaire. Jusqu’à ce que vous sortiez votre téléphone et qu’une recherche sur internet mette tout le monde d’accord (puisque je vous disais que c’était 1994, mais personne ne m’écoute…). Cette simple requête a émis 7 grammes de CO2. Ce n’est pas grand chose, certes. Mais nous comptons près de 200 millions de recherches sur Google par jour dans le monde. Chaque donnée numérique parcourt en moyenne 15 000 kilomètres (c’est la distance entre Brest et Tahiti). En fait, votre question a parcouru le monde : une vraie globe trotteuse !
En soit, votre recherche n’est pas très polluante. Le souci, c’est que cet automatisme est devenu si récurrent que son impact sur la planète ne cesse de grandir.
Chaque action menée virtuellement a un impact réel. Rien n’est jamais complètement immatériel. D’un autre côté, il est impossible de vivre sans numérique aujourd’hui. Alors on fait comme avec le reste : on tente d’adopter un comportement raisonné 🤗.
2 - Comment réduire l'impact du numérique à son échelle
On opte pour la sobriété numérique ! C’est une démarche qui incite à repenser son usage du numérique afin de limiter son empreinte sur l’environnement. Concrètement, cela veut dire consommer sobrement le numérique, tant dans son usage que dans le matériel. C’est également, pour les professionnels, une façon de concevoir des sites, des applis… moins lourds, moins gourmands et plus durables.
Cette consommation raisonnée est également une façon de prendre soin de vous, en préservant votre cerveau de sursollicitations inutiles. C’est la version slow life du numérique.
Voici quelques gestes simples pour commencer doucement :
- Vous pouvez transmettre vos fichiers par des plateformes de dépôt temporaire telles que WeTransfer ou Smash plutôt qu’en pièce jointe d’un email. Les données sont supprimées au bout de quelques jours. Pour des fichiers lourds, on ressort sa clé USB !
- On se désabonne des newsletters tout en supprimant régulièrement les mails inutiles.
- Quand vous faites une recherche sur internet, prenez une minute de réflexion. Utilisez des mots-clés précis afin de trouver la bonne information du premier coup ! Ainsi, vous limiterez la sollicitation des serveurs du moteur de recherche.
- Pensez à vider le cache de votre navigateur de temps en temps. Dans « effacer les données de navigation », cochez les cases « cookies et données de sites » ainsi que « images et fichiers en caches » et voilà !
- Préférez le téléchargement (légal) au streaming vidéo dès que possible, de même pour la musique.
- Limitez la lecture de vidéos ou baissez leur définition.
- On réduit la quantité et la taille de ses emails, ainsi que le nombre de destinataires
- Évitez dés que possible la 4G pour lire des vidéos. Vous saviez que La 4G consommait 23 fois plus d’énergie que le WIFI ? On vous en apprend tous les jours hein 😎
Enfin, considérez les alternatives non « en ligne » : radio, CD, DVD, téléphone, carte postale, apéro en vrai… Ça a du bon d’être déconnectés pour reconnecter.
Alors, vous vous sentez de relever le défi ?